mardi 11 novembre 2008

Petite Marie

La fille attendait sur les marches de cette petite église de village, sur la colline. Il l'avait déjà vue là auparavant. Des jambes minces et longues, serrées dans un trois-quart bleu sombre très moulant, des fesses rebondies et rondes sous un dos légèrement cambré. Il avait aimé sa blouse blanche largement décolletée tant sur le devant que sur l'arrière, offrant une vue plongeante sur ses petits seins et sur sa peau dorée, cuivrée par le soleil. Il en avait eu envie au premier regard.
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Envie de la dévêtir, de l'asseoir sur ses genoux, de lui enfoncer n'importe quel objet dans le vagin dans l'espoir de saisir toute son âme humaine. Il avait eu la furieuse envie de la violer, de l'enculer jusqu'à plus soif. Il se sentait fort, il se sentait homme à cette seule pensée. Il la voyait petite fille malicieuse, bien garnie et surtout prête à l'emploi. Il rêvait de humer ses beaux cheveux châtain longs, clairs et lisses, soyeux et enivrants. Il rêvait de caresser ce visage angélique, ce corps souple et mince ... peut-être un peu trop. Mais c'était normal à son âge !
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Il lui aurait donné treize ou quatorze ans maximum. Pour lui, l'âge idéal ! Il regardait encore sous l'échancrure de sa blouse la naissance avancée de deux beaux seins et les aréoles sombres pointant sous le tissu blanc nacré. Il pouvait sentir son excitation poindre et une douce plénitude s'établir pendant de longs instants dans son bas-ventre.
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Il faisait chaud et les arbres bordant l'allée de l'église procuraient ombre et fraîcheur à Marie. Bien loin d'être la gamine facile et outrancière pensée par l'homme, elle était surtout une gamine de son époque : elle voulait s'amuser, plaire, être aimée et surtout sortir avec un beau mec plus âgé. Pas grand chose de passionnant, mais des plaisirs simples et rapides ! Elle aimait d'elle l'idée d'être aimée, surtout.
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Elle s'allongea sur la pierre bleue et sourit. Il allait venir ! Elle l'avait rencontré à la fête du village voisin. Rien d'exceptionnel : quatre énormes tables pouvant accueillir 60 personnes chacune, un orchestre de vieux et de la bière à flots. Mais lui était là, hâlé, grand, fort et terriblement beau. Il ne parlait pas comme les autres garçons de son école, il n'était pas grossier ni vulgaire et il avait l'air vachement plus friqué que les autres aussi. Il lui avait plu tout de suite et cela avait semblé réciproque.
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Malheureusement, elle ne savait pas grand chose de plus : il s'appelait Romain, habitait en France, était en vacances chez un cousin et avait tout juste seize ans. En somme, un superbe amour de vacances pour Marie. Son premier pour cet été !
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Le temps était chaud et sec, une chance. Elle pouvait mettre toutes les cartes de son coté en exhibant ses petits tops tout mimi et ses pantalons taille basse hyper-serrant. Et puis, dans deux semaines, elle s'en irait rejoindre Andréa en Floride. Un mois de juillet de pur bonheur.
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Elle s'étira sur la pierre de soupira. Encore vingt minutes à attendre. De l'autre coté du bosquet, il l'épiait à nouveau. Il avait ressenti le même plaisir il y a quatre mois alors qu'il était de passage dans ce petit village. Celle-ci serait donc la deuxième et ensuite il disparaîtrait pour toujours de cet endroit ... c'est ainsi que cela marchait ...
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Après quelques minutes d'attente, il vit venir un scooter depuis le bas du village. Un jeune homme mince et long, habillé comme un manche, slalomant entre les arbres, s'approchait, la mine heureuse, le visage rieur et l'attitude fière et dominatrice. Lorsqu'il se gara, il vit la fille se tortiller vers lui comme une pute bat du cul sur le passage d'un cureton. Il aurait tellement voulu lui serrer ses fesses entre ses poignes dures, lui balayer le cul de son membre viril. Mais il devait encore attendre. La fille et le garçon se couchèrent sur les marches de l'église et commencèrent à s'embrasser, à se caresser. Tout ce déploiement de tendresse l'excitait d'autant plus ! Il se mit à se masser l'entre-jambe tout en fixant la petite salope de ses yeux porcins et embués.
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Romain continuait d'entreprendre la fille avec insistance. Sa main moite remonta sur sa blouse, écarta le tissu et fit ressortir un petit sein à l'aréole chaude et bronzée. Il lui titilla le bout et le mit complètement à nu. Marie n'avait pas l'air de se rendre compte de sa position plus d'indécente. Elle ne prenait pas conscience de sa chair exposée aux yeux des passants éventuels. Le garçon fit courir son autre main sur le décolleté, l'ouvrit plus grand et fit ressortir le deuxième sein mutin. Ses lèvres se posèrent avec insistance sur le cou de la jeune fille, mordillant, léchant, aspirant, suçant.
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Bien qu'encore fort jeune, la fille n'en ressentait pas moins un énorme plaisir. Elle éprouvait la terrible envie de se laisser faire, d'exhiber devant tous son corps nu. La main de Romain descendit lentement vers son ventre, puis sa taille, ses reins. Le garçon baissa la braguette du pantalon de Marie et glissa son index et son majeur dans l'ouverture.
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Marie poussa un soupir bref et inutile et le laissa continuer. Rapidement, elle sentit le tissu glisser et découvrir son sexe mouillé et ouvert légèrement. Les deux doigts du garçon caressèrent les lèvres humides et s'insinuèrent en elle en la masturbant lentement dans un long aller-retour de plus en plus profond.
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Marie referma ses cuisses autour de la main qui lui procurait pareil plaisir. Elle fit glisser sa propre main jusqu'au niveau de son pubis, déboutonna le pantalon et fit glisser plus largement le tissu de son slip. Le plaisir lui irradiait le bas-ventre avec une telle puissance qu'elle crut défaillir. Elle sentit une lame froide se poser contre sa peau virginale. D'un geste sur et rapide, Romain trancha le slip et libéra le vagin prêt à l'orgasme. Elle poussa quelques cris surannés et un liquide poisseux se répandit dans son entre-jambe.
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Elle reprit ses esprits au moment où Romain extrayait son slip de son pantalon et commençait à descendre ce dernier. La tension lui semblait trop forte, les seins nus contre le torse du garçon, le vagin ouvert et dégoulinant, complètement à l'air entre ses cuisses maculées de liquide génital. Elle poussa un dernier cri de pur plaisir et se colla au garçon, ruisselante entre ses bras.
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Romain continuait d'ôter le froc de la gamine tant et si bien qu'elle se retrouva bientôt les fesses et le sexe à l'air, assise comme une conne sur les marches de cette même vieille église où on l'avait baptisé treize ans plus tôt.
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Au moment où elle relevait la tête pour embrasser son compagnon, Marie sentit une étrange sensation de froid contre sa joue, puis un chiffon glissa et se plaqua sous son nez. Elle tenta de se débattre, de hurler, mais rien ne vint et elle s'endormit bientôt. Sa tête heurta la dalle et les deux hommes l'embarquèrent dans la camionnette.
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La douleur d'une perte de mémoire, des vagues d'odeur doucereuse, des relents de pourriture, tout cela flottait autour d'elle sans qu'elle ne s'en rende bien compte. Elle ne parvenait pas à préciser un point de cette pièce lugubre. En fait de pièce, il s'agissait surtout d'un réduit crasseux où pendaient deux télévisions et autant de fers, chaînes et autres objets d'origine douteuse.
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Elle-même était tenue à des chaînes poisseuses fixées dans le plafond à l'aide d'énormes crochets dégoulinant de matière visqueuse. Certains câbles étaient directement reliés à des parties de son corps : ses seins menus et déchirés à présent par les filins d'acier, ses cuisses autrefois si fermes étaient maintenant transpercées et sa vulve elle-même était tenue écartée par des fils fins et irritants. Marie tenta de bouger, mais ses membres étaient écartelés. Elle tenait presque en lévitation contre un mur froid et humide. Elle ouvrit finalement les yeux en grand.
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Devant elle, assis sur des rangées de chaises en plastique se tenaient des hommes d'âges différents. Tous nus à l'exception d'un grand gaillard habillé en treillis militaire jusqu'à la taille. Dessous, il ne portait malheureusement rien et Marie était forcée de constater la taille exorbitante de sa verge en pleine érection. A bien y regarder, tous ces hommes étaient en érection. Certains se paluchaient d'ailleurs joyeusement le dindon tout en la fixant d'un air éteint.
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Elle comprenait qu'elle ne reverrait jamais la lueur du jour et qu'elle venait de se faire bien baiser. Sur le coté, aussi nu que tous les autres hommes et en train de se faire caresser par deux vieux messieurs en sueur se tenait Romain, des éclairs de joie malsaine dans les yeux.
Marie pleurait, mais les sons ne venaient pas. Avec horreur, elle se rendit compte en voulant déglutir que sa langue n'était plus en place. Elle se tortilla et tenta de hurler avec frénésie mais seuls quelques crispations et geignements mesurés se firent entendre. Le géant prit de suite la parole d'une voix sombre et gutturale.
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" Messieurs. Pour votre plus grand plaisir, nous vous offrons aujourd'hui une splendide petite pute de village. Treize ans, jamais servi, peu prude et aussi chaste qu'une salope qui se trémousse dans la vitrine d'un boucher moldave. Nous allons ensemble apprécier la qualité gustative de sa peau et de sa chatte. Je vous offre son corps et sa virginité pour apaiser vos envies de violer vos propres filles, petits saligauds. "
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Marie, les yeux exorbités par la douleur et la folie du moment, poussa un grognement immonde et s'étira, ce qui ne fit que renforcer le plaisir des visiteurs de la soirée. Elle glissa un regard suppliant vers Romain, mais celui-ci était maintenant chevauché par un homme d'âge mur tandis qu'un jeune cadre aux allures de dandy lui suçait laborieusement la queue.
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Le géant s'avança vers la fille tenant dans ses mains gantées ce que Marie reconnut être une bouteille. Mais en dehors de sa forme, rien ne lui semblait normal. Le verre était d'une vague couleur orangée et sifflait avec mille sons différents. Marie s'arracha la gorge et se décrocha la mâchoire à force de tenter de crier. Un flot de sang se répandit sur son ventre plat et sur ses seins naissants et découpés. Un jet d'urine détrempa ses jambes. Avec un sourire aussi dément que perpétuel, il lui enfonça la bouteille chauffée à blanc dans le vagin et hurla de joie.
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Au terme d'une longue agonie quelques heures plus tard et après plusieurs dizaines de raffinement sadiques dont une éventration finale ayant laissé les hommes présents dans la plus complète béatitude, Marie finit par mourir.
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Anthony était étendu sur un canapé confortable, dans son loft luxueux situé dans un building de la périphérie bruxelloise. L'ensemble du bâtiment appartenait à une firme flamande spécialisée dans le marché d'importation d'objets luxueux asiatiques et africains. Sa situation enviable lui était franchement due à son travail particulier. Travail qu'il menait pour d'autres particuliers en mal d'aventure débordante !
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Romain était assis sur un transat, à ses cotés, sirotant un verre de whisky irlandais hors d'âge. Il avait moyennement apprécie ce moment de luxure, mais c'était toujours ainsi quand il se la faisait mettre. Il aimait dominer, pas servir de trou. Enfin, la soirée passée, il allait retrouver le traintrain quotidien de sa vie de chauffeur de maître.
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- Tu ne trouves pas que ce vieil emplumé de Manuel met du temps à tout nettoyer, demanda Anthony. D'habitude, en deux heures, tout est nickel.
- Faut avouer que tu t'es surpassé ici, tu lui en as fait baver à cette pute !
- Sûr ! 'tain, ces salopes qui se trémoussent malgré leur jeune âge, ça me stimule, ça m'excite ! Il faut que je me les fasse, il faut que je les fasse souffrir. C'est exaltant !
- Peut-être, mais il faut nettoyer tout ensuite et Manuel se fait vieux pour ces conneries. La dernière fois, il m'a avouer que les morceaux de peau avaient été difficiles à décoller des murs !
- Mwouais, en même temps, c'est pour ça qu'il est payé, non ? Et grassement encore ! Tu ferais mieux d'aller voir ce qu'il fout ce vieux pervers !
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Romain le savait, une demande d'Anthony était tout sauf une demande, c'était un ordre. Il se leva, passa des sandales et se rendit vers la porte. Prendre l'ascenseur, descendre dans les sous-sols, entrer le code sur le cadran digital et vérifier que Manuel ne pionçait pas quelque part. Tout simplement.
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Tente minutes passèrent avant qu'un bruit ne se fit entendre dans l'appartement. Anthony lisait une oeuvre du marquis de Sade. Le plus souvent , il se voyait porté pour des auteurs aussi fous que lui ! Sade paraissait même sage comparé un livre d'un petit moustachu qui trônait sur une étagère de sa bibliothèque.
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- Hé bien, Romain, ça y est enfin ? Et Manuel ?
- Ni l'un, ni l'autre ne te répondront, mon ami, fit une voix râpeuse dans son dos. Avant de sacrifier une fillette à la folie destructrice de vos appétits minables, assurez-vous préalablement qu'il ne s'agisse pas d'un vampire, voulez-vous ?
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Et avec la rapidité de son état, Marie fut sur Anthony en un rien de temps, lui trancha la gorge et s'abreuva. La dernière image du géant fut celle d'une jeune fille magnifique, ne portant aucune stigmate des violences qu'il lui avait faites et tenant dans sa main gauche - plutôt une serre - les têtes arrachées et exsangues de Manuel et Romain.

Un récit de ThePhantom et DorianGray